L’expérience inspirante de Charlie B. et son engagement pour la communauté
Charlie B. se souvient de son enfance difficile en raison de la dermatite atopique (DA), de certaines années de rémission au début de l’adolescence et du retour en force de la DA quelques années plus tard. Voici ce qu’elle avait à dire à la SCE : « Je souffre d’eczéma d’aussi loin que je me souvienne. Ma peau a connu une brève période de rémission au début de mon adolescence. Vers la fin de l’adolescence, toutefois, j’ai connu une poussée intense et terrible, et j’ai dû me faire soigner. Il a été difficile d’obtenir un diagnostic à l’âge adulte, étant donné que l’eczéma était encore connu surtout comme une maladie infantile à cette époque ».
La DA de Charlie a eu des répercussions émotionnelles, en plus des difficultés d’ordre physique occasionnées par la démangeaison, la douleur et les infections cutanées récurrentes. Elle ajoute : « Le fait de souffrir d’eczéma sévère à l’âge adulte a été comme d’avoir une toute nouvelle maladie, et je n’étais pas préparée à composer avec les infections secondaires. Cela a été extrêmement difficile ».
Charlie a heureusement trouvé du soutien pour son affection, et peut maintenant canaliser son énergie et faire profiter de son vécu aux membres de la collectivité de l’eczéma. Elle collabore avec l’Université McGill, offrant son soutien à la clinique de dermatite atopique, soit une clinique révolutionnaire axée sur le patient, dirigée par la Dre Carolyn Jack, dermatologue. Charlie est aussi une bénévole pour Eczéma Québec, un programme qu’elle a aidé à concevoir en vue d’élargir la portée de la clinique de l’Université McGill.
« Je voulais vraiment m’impliquer, afin d’éviter à d’autres patients de devoir subir tous les ennuis que j’ai eus à traverser. Mon expérience avec Eczéma Québec et le programme clinique de McGill me donne beaucoup d’espoir – de nouvelles solutions sont en cours de mise au point. Ce n’était pas le cas il y a quelques années. Il n’y avait rien à l’horizon, surtout pour les adultes atteints de DA sévère. »
Quels sont les conseils de Charlie pour ceux qui souffrent? « Je tiens à dire qu’il existe des occasions de raconter votre vécu. Vous pouvez faire une différence. En vous faisant entendre, vous pouvez aider le gouvernement à comprendre les besoins de notre collectivité et aider à faire bouger les choses. »
Au nom de la SCE, nous remercions chaque personne qui raconte son histoire afin de renforcer la collectivité, d’offrir du soutien et de faire en sorte que d’autres personnes se sentent plus à l’aise et mieux dans leur peau. Vous désirez raconter votre histoire? Écrivez-nous à sans tarder.
Septembre 2023