Provoquer des changements dans le domaine de l’eczéma : un mois d’activités concrètes et dynamiques!
La Société canadienne de l’eczéma (SCE) a entrepris sa mission de changer la perception de l’eczéma, son traitement et l’importance qu’on lui accorde dans le cadre du Mois de la sensibilisation à l’eczéma.
« Le fait que l’eczéma est perçu comme une simple peau sèche sous-estime les répercussions qu’il a chez les personnes qui en souffrent, » a indiqué Amanda Cresswell-Melville, directrice générale de la SCE.
Tout au long du mois de novembre, la SCE a mis en valeur le témoignage de patients de partout au pays atteints d’eczéma de divers degrés de gravité et dont les expériences et les moyens de composer avec leur affection diffèrent. Un des événements virtuels tenus dans le cadre du mois de la sensibilisation a été La situation de l’eczéma au Canada, animé par la Dre Rachel Asiniwasis, une dermatologue et chercheuse de Regina, qui défend la cause de l’eczéma. Elle était accompagnée d’un groupe varié de défenseurs de la cause de partout au Canada qui ont fait connaître leurs expériences et leurs points de vue au sujet des changements qui doivent s’opérer au pays. Leurs témoignages percutants font ressortir le besoin urgent d’un meilleur accès aux soins et aux traitements.
Voici quelques points saillants de la présentation de la Dre Asiniwasis :
- Reconnaître la dermatite atopique (DA) comme une préoccupation publique en matière de santé
- Améliorer l’accès aux médecins de soins primaires et aux spécialistes
- Assurer un accès équitable aux médicaments homologués contre la DA
La Dre Asiniwasis a rappelé que l’eczéma est une affection à prendre au sérieux et que des changements dans les soins doivent avoir lieu :
« Perte de sommeil, démangeaisons, dépression et anxiété sont des réalités que je vois fréquemment chez mes patients, surtout ceux atteints d’une forme modérée ou sévère de la maladie. La littérature médicale et l’expérience clinique montrent que les intervenants de diverses instances doivent collaborer pour prendre en charge cette affection non maîtrisée et ses répercussions. Nous avons besoin que l’eczéma soit pris au sérieux. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de peau. »
La Dre Asiniwasis a souligné le besoin d’améliorer l’éducation, les ressources offertes et le remboursement des traitements pour les patients de partout au Canada.
Vous voulez lire les témoignages de patients? Lisez ces histoires de combattants ici.
Principales conclusions pour stimuler le changement
Pour les professionnels de la santé :
- Continuer de reconnaître le fardeau de la maladie
- Discuter des avancées thérapeutiques et des répercussions sur la qualité de vie avec les patients
- Engager la conversation à propos des risques et des bienfaits associés aux traitements
- Encourager la collaboration pour améliorer les résultats cliniques pour les patients
Appel à l’action pour les décideurs :
- Reconnaître le fardeau et la diversité de l’eczéma
- Améliorer l’accès aux soins et aux traitements
Patients et aidants rassemblés :
- Abonnez-vous au bulletin de la SCE.
- Faites parvenir votre témoignage à la SCE, à info@eczemahelp.ca.
- Demandez des changements en écrivant à votre député/décideur – cliquez ici pour voir des exemples de lettre.
Joignez la SCE dans sa mission visant le changement et restez à l’affût des événements à venir, sur le site eczemahelp.ca.
Nous remercions tout particulièrement la Dre Rachel Asiniwasis (FRCPC), et notre groupe de patients : Lesley-Anne, Mike, Priscilla, Safin et Tanya pour leur participation à notre webinaire et leurs efforts de défense de droits et d’intérêts. Pour obtenir du soutien, communiquez avec nous à info@eczemahelp.ca ou consultez notre site Web à eczemahelp.ca et nos médias sociaux. #PrêtsPourUnChangement