L’histoire de Peri avec l’eczéma
« Les choses iront mieux, mais ça peut prendre du temps. Restez forts, vous passerez au travers. »
Ces mots sont ceux de Peri D., qui souffre d’eczéma et qui a transmis son témoignage à la SCE afin de faire connaître son parcours, et d’offrir des conseils et du soutien à ceux qui en ont besoin.
« Je souffre d’eczéma d’aussi loin que je me souvienne. Durant l’enfance et l’adolescence, j’avais surtout une forme légère qui touchait l’intérieur de mes coudes et d’autres petites zones sur les bras. Cela a changé à l’arrivée de la pandémie qui a frappé le Canada et le reste du monde. En quelques semaines, mon eczéma est passé de symptômes légers à une douleur, des démangeaisons et une sensation de brûlure accablantes.
Je savais que je devais apporter des changements dans ma vie pour aller mieux. J’ai cessé de me maquiller, j’ai changé de produits hydratants, de nettoyants pour le visage et le corps, de produits pour les cheveux ou la lessive. J’ai opté pour des vêtements et de la literie faits de coton à 100 % ou d’autres tissus organiques. J’ai diminué ma consommation d’alcool. Et j’ai consulté mon médecin de famille, bien que par téléphone en raison de la COVID-19. J’ai reçu un diagnostic officiel de dermatite atopique modérée ou sévère et commencé un nouveau plan de traitements prescrits.
Mon apparence physique n’était pas la seule qui avait changé : ma confiance en soi et mon attitude envers la vie avaient aussi été touchées. Je savais que mon corps était différent, et je voulais retrouver ma peau d’avant. Cela m’a pris un an et demi pour trouver une combinaison de médicaments qui me permettrait de vivre confortablement, j’essaie d’ailleurs encore différentes choses pour maîtriser mes symptômes.
Le fait d’être mieux informée à propos de l’eczéma a permis d’atténuer mes symptômes. Je ne subis plus de poussées aussi intenses ni aussi fréquentes qu’avant. Cela n’a été ni facile ni rapide. J’ai appris à accepter ma nouvelle peau telle qu’elle est et à m’adapter à ces nouveaux changements dans ma vie.
Je pense aussi que les ressources éducatives de la Société canadienne de l’eczéma ont aidé à « briser la glace » dans mon nouveau parcours avec l’eczéma. Après avoir commencé à consulter régulièrement mon médecin et avoir obtenu un rendez-vous avec mon dermatologue, j’ai pu obtenir des médicaments adéquats et une bonne routine de soins. J’ai la chance d’avoir un médecin de famille qui me comprend et me fait sentir écoutée.
Voici mon conseil : « Les choses iront mieux, mais ça peut prendre du temps. Restez forts, vous passerez au travers ».
Au nom de la SCE, nous remercions chaque personne qui raconte son histoire afin de renforcer la collectivité, d’offrir du soutien et de faire en sorte que d’autres personnes se sentent plus à l’aise et mieux dans leur peau. Vous désirez raconter votre histoire? Communiquez avec nous aujourd’hui.