Quand de nouvelles molécules sont ciblées comme étant potentiellement utiles pour traiter des affections médicales, elles suivent un processus rigoureux pouvant mener à la mise au point de médicaments en vue de traiter ces troubles.
Les essais cliniques aident à faire avancer les découvertes novatrices. Bien que les participants aux essais peuvent retirer des bienfaits et subir des risques (lesquels sont évalués pour chaque participant potentiel), les essais cliniques sont essentiels pour mettre au point de nouveaux traitements.
Pour mettre au point de nouveaux médicaments, les chercheurs testent d’abord de nombreuses molécules et étudient comment ces molécules pourraient servir à traiter un trouble médical. Ces tests portent le nom d’études précliniques. Ces molécules peuvent être testées dans des cellules, des échantillons de tissus ou sur des animaux. Si les études montrent qu’une molécule pourrait être utile chez les humains, le produit passe à la phase I des essais cliniques.
Si les recherches ont satisfait aux exigences canadiennes, le médicament peut être testé pour la première fois auprès d’un très petit nombre de personnes en bonne santé, pour comprendre comment il agit, trouver la bonne posologie (dose et fréquence), savoir s’il est associé à des effets secondaires et s’il est sûr. Les personnes qui mènent les essais cliniques s’appellent des investigateurs (ou chercheurs). Si la phase I est un succès, le produit passe à la phase II.
Lors de la phase II, le médicament est administré à un plus grand nombre de personnes qui sont atteintes de l’affection qu’on cherche à traiter. Cette phase sert à étudier l’innocuité du médicament (le médicament est-il sans danger?) et son efficacité pour traiter l’affection. La posologie est revue une fois de plus pour déterminer la dose optimale. Si cette phase est un succès, le médicament poursuit vers la phase III.
Lors de la phase III, le médicament est testé sur un groupe encore plus grand de personnes qui sont atteintes de l’affection ciblée. Les essais de phase III recueillent encore plus de données sur l’efficacité du médicament et continuent d’évaluer et de surveiller les effets secondaires. Parfois, le nouveau médicament peut être comparé à des traitements qui existent déjà pour établir son efficacité relative (c’est-à-dire, est-il meilleur?) ainsi que pour mieux comprendre comment il peut être utilisé sans danger.
Si la phase III de l’essai clinique est réussie, le fabricant peut demander un avis de conformité (AC) à Santé Canada en vue de faire évaluer le médicament et d’obtenir une autorisation de mise sur le marché au Canada.
On désigne parfois la phase IV d’un essai par le terme « pharmacovigilance », ou surveillance après la mise en marché. Elle commence seulement une fois que le médicament a été approuvé (homologué) par Santé Canada et que les patients y ont accès. Cette démarche se poursuit pendant de nombreuses années et permet de répondre à des questions relatives à l’usage du médicament en contexte réel. L’innocuité du médicament (à savoir s’il est sûr), les effets secondaires, et les risques et bienfaits à long terme font l’objet d’un suivi.
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